Le 29 mai 2012, 28 personnes ont été arrêtées à l’atelier Sidikiba Sidimé et Frères, les plus importants trafiquants d’ivoire du pays, lors d’une perquisition menée par INTERPOL, les Ministère de Justice et de l’Environnement appuyé de GALF et PALF. 6 d’entre elles ont été mis derrière les barreaux après une saisie d’une très grande quantité d’ivoire d’éléphants, d’hippopotames et de phacochères, allant de petits bibelots en ivoire, des Hankos (tampons traditionnels en Asie) jusqu’à des défenses entières d’éléphants. Au total, plus de 999 objets ont été saisis.
Selon l’enquête, une des sculptures d’ivoire a été estimée à 55 000 dollars. Environ 33 000 dollars ont été saisis sur place.
Les interventions négatives d’un responsable de la Direction de la Police Judiciaire et de certaines hautes autorités de l’Etat ont eu pour conséquences un premier relax irrégulier des inculpés. Grâce aux efforts de GALF, les délinquants ont finalement été retrouvés et transféré devant le Tribunal de 1ère instance de Kaloum. Le juge les mis en liberté provisoire assorti d’un contrôle judiciaire. Malgré le fort soutien des ambassades, l’affaire n’a pas été jugée. Établir l’application de la loi faunique en Guinée, pays profondément ancré dans l’impunité et caractérisée par l’inexistence de la Justice, est une bataille de longue haleine !
Arrestation du réseau Sidimé, 29 mail 2012 :
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